L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a créé une nouvelle catégorie de dépendance : les troubles liés aux jeux vidéo. Mais qu’en est-il question en réalité ? Vous aurez la réponse dans le développement de l’article.
Risque de surtraitement
Elle risque également d’entraîner une surconsommation de chimiothérapie. Vous pouvez avoir une bonne explication ici. En effet, ce traitement est d’autant plus nécessaire que l’émergence de la « dépendance aux jeux vidéo », largement relayée par les médias (sans attendre la confirmation officielle de l’existence d’une telle dépendance), risque d’affoler les parents et de provoquer une vague de demandes de renseignements ! Le risque, bien sûr, est que des thérapeutes débordés soient obligés de répondre aux préoccupations des parents par diverses prescriptions.
Risque de diminution du nombre d’adolescents présentant une dépendance pathologique
La création de la « dépendance aux jeux vidéo » en France ne changera rien au traitement. En revanche, elle est susceptible de modifier le lieu où le traitement est dispensé. Jusqu’à présent, les joueurs pathologiques étaient traités dans des centres de traitement multidisciplinaires tels que les centres médico-psychologiques (CMP) et les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP). Toutefois, étant donné la reconnaissance de l’OMS, il est probable que les centres de traitement des dépendances prendront l’initiative de demander un financement supplémentaire. Le risque est qu’un grand nombre de jeunes qui ne souffrent pas d’une « addiction aux jeux vidéo » telle que définie par l’OMS ne trouvent pas de traitement ailleurs, ce qui conforte leurs parents dans l’idée qu’il s’agit bien d’une addiction, même si elle ne correspond probablement que très rarement à la définition de la nouvelle classification internationale des troubles mentaux.
Quelles sont les raisons ?
Tout d’abord, la motivation pour jouer à des jeux vidéo est très variable. Il s’agit souvent de divertissement, d’excitation, de plaisir, d’interaction sociale, de stimulation ou de reconnaissance. « Les causes des troubles liés aux jeux vidéo sont multifactorielles :
- « Pour certaines personnes qui souffrent de facteurs psychologiques, sociaux et biologiques, la consommation devient problématique car elles en perdent le contrôle. »
- Les jeux vidéo peuvent également servir d’échappatoire à la vie quotidienne (travail, famille, problèmes scolaires, etc.) ou à la détresse psychologique.
- « C’est le cas de certains jeux en ligne, qui favorisent intensivement la visibilité sociale, la compétition et la cohésion de groupe des joueurs.